La Crash de Cartier : accident ou pure création artistique ?





Editions limitées Crash de Cartier
Une appellation qui pourrait faire peur, pour une montre de luxe… Qui peut aujourd’hui se targuer d’avoir un jour rêvé de devenir l’heureux propriétaire d’une voiture de luxe accidentée ou encore d’un loft ravagé, en plein centre de Manhattan… Pourtant, la créativité ne semble avoir aucune frontière et même si le nom de cette pièce horlogère pourrait faire reculer les plus conservatistes d’entre nous, elle n’en possède que le titre, rassurons-nous. Même si, pour la petite histoire, la légende nous conte que Jean-Jacques Cartier fut séduit par la montre d’un client rapportée à la boutique de Londres suite à un « crash », il aurait décidé d’en reproduire la forme exacte. Il est cocasse de noter que les formes de cette montre font davantage penser à une création artistique qu’à un « accident de la route ».
 
Cette création date de 1967 et n’est pas sans rappeler l’insouciance des artistes de l’époque. Si en 1931 Dali y pensait probablement déjà dans « La Persistance de la mémoire », œuvre picturale aujourd’hui plus communément appelée les montres molles, la montre crash est surtout le reflet d’une société fatiguée par le conformisme et surtout avide de créativité nouvelle. Une révolution est toujours nécessaire pour changer le cours du temps et ceci est valable dans tous les domaines, l’horlogerie y compris. La Cartier Crash fait donc partie de ces œuvres ayant marqué leur temps et continuant à exister pour raconter leur histoire.
 
Pour marquer le coup, Cartier a édité cette montre à 67 exemplaires numérotés pour les modèles avec bracelet pavé et 267 exemplaires pour les modèles avec bracelet or. Une pièce de collection dédiée aux amateurs d’art et d’horlogerie.

Version brillants Crash de Cartier

Crash de Cartier (mérite un prix)